je ne sais pas si vous lisez so foot. moi pas particulièrement mais il parait que c'est bien. extrait :
Pastore : "Je ne me sens pas libre"
Lundi 5 décembre 2011 - 12:29
Dans un entretien accordé au magazine So Foot, à paraître ce jeudi, Javier Pastore explique les difficultés qu’il traverse ces dernières semaines au Paris Saint-Germain. Ne se remettant pas principalement en question, le meneur de jeu argentin pointe du doigt un système qui le prive de liberté, et des partenaires trop individualistes.
Javier Pastore avoue que ça ne va pas. Dans l’édition du mois de décembre du magazine So Foot, à paraître ce jeudi, le meneur de jeu argentin du Paris Saint-Germain accepte d’évoquer le passage difficile qu’il vit avec son club, aussi bien collectivement qu’individuellement. A titre individuel, l’ancien joueur de Palerme, arrivé l’été dernier à Paris contre 42 millions d’euros, indique que son positionnement sur le terrain ne lui convient pas : "Je suis dans une zone et je ne m'en sors pas... C'est ce qu'on me demande, donc je le fais, mais je ne me sens pas libre. Depuis que je suis ici, rares sont les fois où j'ai pris la balle dans une zone où je sais que je peux faire mal à l'adversaire." S’il ne le désigne pas directement, le responsable serait donc un Antoine Kombouaré déjà sur la sellette, et qui ne saurait pas exploiter le talent de son joueur.
Pointé du doigt pour ses piètres prestations depuis plusieurs semaines, après des débuts tonitruants, l’Argentin évoque l’adaptation à un jeu différent de celui de Palerme, et avoue sa frustration : "Aujourd'hui, je joue pour le PSG et il faut que je m'adapte. En jouant différemment j'ai appris de nouvelles choses, mais... C'est vrai que je ne me sens pas bien. Je n'ai pas l'impression de pouvoir exprimer mes qualités comme je le voudrais." Le meneur de jeu semble pourtant loin de se remettre individuellement en question, notamment au niveau de sa préparation, ou d’un simple mauvais passage, comme cela peut arriver à tout le monde. Après avoir indirectement remis en question les choix de Kombouaré à son égard, Pastore se penche sur le cas de ses coéquipiers, trop statiques ou individualistes à son goût : "Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas. (...) En France, on joue avec la tête baissée." Encore une fois, s’il ne nomme pas la cible de ses propos, il n’est pas difficile de deviner que l’Argentin pense à Jérémy Ménez ou Nenê, connus pour leur trop fréquent manque de collectif. Si Javier Pastore n’a pas forcément tort sur les quelques points qu’il souligne, peut-être devrait-il également se remettre en question individuellement. Car l’ancien de Palerme ne peut pas mettre tous ses échecs personnels sur le dos des autres.