Pour ceux qui n'osaient pas lancer un duel à JpTronic par crainte, il va mieux depuis cet été :
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Les pilules semblent avoir fait leur effet. Alors, n'hésitez pas, allez-y, il vous attend
Petit, le joueur dont tu avais le poster dans ta chambre …
Johnny Rotten.
Ton premier souvenir de foot …
A la maternelle, y’en a un, il m’avait gonflé. Alors je lui ai fait un ippon-seoi-nage. Puis, une fois au sol, je l’ai enchainé avec un brossé exter du droit, au niveau de la tempe. C’était mon premier shoot. Faut dire que j’avais une bonne frappe. D’ailleurs, après, dès les Poussins, je tirais les corners côté droit ainsi que tous les coups de pieds arrêtés.
Ton premier match au stade …
Au Vélodrome, avec mon père. Je ne saurais dire contre qui … J’étais vraiment petit. Les 2 ou 3 premières fois, j’avais peur quand lors d’une action dangereuse, tout le monde se levait en criant. Il faut le dire, à la TV, ça ne faisait pas du tout le même effet. Et puis, j’étais deg, car même debout sur mon siège, j’y voyais plus rien quand tout le monde était debout. Mais c’était drôlement bien. Surtout à la fin. Car, comme on avait gagné, tout le monde était content et jetait son coussin en paille (siglé OM) en l’air, et c’était beau … Et rigolo …
Ton meilleur souvenir de match …
Sans aucun doute, le OM/Montpellier 98. Oui, j’y étais … Jean Bouin avancé, côté droit. Et mieux encore, c’était la 1ére fois que j’amenais ma fille au stade. Sur le chemin je lui disais : « tu vas voir, les Montpelliérains, on va les réduire en sable et on ira verser tout ça sur la plage des Catalans, puis on fera des pâtés avec »… Ca l’a fait rire. A la mi-temps, je faisais moins le malin. Et ma fille ne rigolait plus tellement. Certains quittaient le stade. On était dégoûté. « Non mais j’te jure, d’habitude ça se passe pas du tout comme ça », que j’disais à ma fille. J’avais l’impression de passer pour un mytho auprès d’elle, et ça ne me plaisait pas tellement. Puis Dieu a changé de camp. Au 1er c’était : « ah ben quand même ! ». Au 2ème : « allez putain ! ». Au 3ème, l’électricité était déjà palpable. Le stade était regonflé d’adrénaline et commençait à crier, à chanter, à pousser comme on le fait chez nous. Quelque chose nous traversait. Les joueurs couraient plus vite, jouaient plus juste, gagnaient tous les duels. Les Montpelliérains étaient désorientés. Il se passait quelque chose. Tout le monde le sentait. On savait qu’on allait remonter. Au 4ème, on était déjà debout sur les sièges, hurlant, vociférant, en folie. Il y avait une énergie que dégageait le stade. Une onde de magie créatrice, électrification collective en route vers l’extase. Et but et explosion de joie. Chacun tapait dans toutes les mains de tous ses voisins puis brandissait son poing rageur vers les cieux, vers la mise à mort. Vers la victoire. Ce n’était qu’une question de secondes. Au 5ème, je n’ai plus de mots pour ça. Orgasme collectif. Intense moment de communion. Certains pleuraient. On s’est tous tombés dans les bras. Transcendés, fatigués, émus.
Ton pire souvenir de match …
(Sorry pour le pavé plus haut, je vais tenter de faire court) Un match où j’étais invité en présidentielles. Contre Lorient, je crois. C’est buffet traiteur et open bar là-bas. A la mi-temps, j’étais déjà pété et après je me souviens plus de rien. Ah si, on avait perdu …
Ton premier souvenir d’idem …
Je ne sais plus qui m’en a parlé. Peut-être un ancien de wina (foot), Nyrphil, Jaja ou feu évaD ... ? C’était la toute première saison. Me suis inscrit direct. Et c’était parti.
Ton meilleur souvenir d’idem …
Bah, mon étoile la saison suivante. J’ai pris la tête en novembre. M’ont plus jamais revu…
Voilà et bravo pour ton implication, on a clairement le meilleur responsable de Groupe chez les A !
Merci à toi, les lecteurs du forum du Groupe A et les nostalgiques du quatuor Maurice-Dugarry-Roy-Blanc sont heureux de mieux te connaître 