http://www.ledauphine.com/isere-sud/201 ... [b]Laquait reprend la main [/b]
On est le 10 mai dernier. L’ETG mène 2-1 à Laval et souffre en fin de match alors que la L1 est à portée de main. Dégagement aux 6 m à un quart d’heure de la fin. La cuisse de Bertrand Laquait lâche. Fin de saison pour le gardien haut-savoyard qui vivra le match de la montée à Reims (2-1) dans la cabine des commentateurs d’ Eurosport.
L’ex-portier de Charleroi est touché, pas coulé. Ses dirigeants comptent sur lui pour occuper le strapontin de numéro 1 en L1. Sauf que le 23 juillet, face à Nice en amical (2-0), Laquait rechute. La cuisse, encore. L’ETG, qui voulait de toute façon un gardien supplémentaire, décide de se mettre en quête d’un portier rompu au haut niveau pour pallier une éventuelle nouvelle blessure de Laquait. Les noms de Janot, Hildebrand ou Curci circulent avec insistance avant que l’ETG ne finisse par engager le Danois Andersen (9 sélections), arrivé de Bröndby (L1 danoise). Un recrutement qui change la donne et la hiérarchie. Les statuts sont modifiés, Laquait, toujours blessé, sera doublure à son retour.
Ce soir, dans le stade de son club formateur, c’est pourtant bien l’ex-international Espoirs qui se pointera dans les bois haut-savoyards. Pour son premier match en L1 depuis 2002 et son départ de Nancy. Casoni: “Il faut appeler un chat, un chat”
Après six rencontres sans victoire en L1, Casoni a tranché. Andersen a trinqué. Sa responsabilité est engagée sur trois des quatre buts encaissés contre Caen (2-4) et son manque d’initiatives sur les coups de pied arrêtés lui est reproché, notamment à Marseille (2-0). “Il y a eu un manque d’humilité sur certains matches, un laisser-aller aussi, une pression de vouloir garder un résultat et puis aussi des erreurs individuelles. Ce n’est pas le groupe dans son ensemble, mais souvent un joueur ou un autre. À chacun de rester concentré sur les principes de jeu qui leur sont demandés. Il faut appeler un chat, un chat. Andersen n’est pas irréprochable lors du match de Caen”, estime Casoni.
L’ETG va donc déjà utiliser son troisième gardien de la saison, Westberg ayant disputé les deux premières journées. À un poste où la stabilité est souvent privilégiée, Andersen n’aura eu droit qu’à six rencontres pour faire ses preuves et un seul véritable raté lui aura coûté sa place. Le Danois avait d’ailleurs été convainquant à Bordeaux (0-0), face au PSG (2-2) et l’essentiel du match à Marseille (2-0). Pour justifier son choix et éviter de fragiliser un peu plus ce poste-clé, Casoni devra compter sur une performance de Laquait. Ce soir, la pression est sur leurs épaules.
ETG : Laquait- Dja Djedje, Mongongu, Cambon, Ehret- Poulsen, Sorlin (cap)- M’Madi, Leroy, Khlifa- Sagbo.[/quote]
Là, il n'y a plus de questions à se poser.
