Aux dernières nouvelles, rien d'officiel néanmoins
L’attaquant argentin devrait être apte à jouer dimanche, sinon il y aura vraiment un malaise
Le cas Lisandro anime une grande partie de la vie de l’Olympique Lyonnais.
Car la première partie du mystère Lisandro s’est jouée le 18 février, jour du match contre Nancy. Ce jour-là, l’attaquant argentin s’attendait à débuter le match. Mais à l’annonce du onze de départ, Lisandro n’y figurait pas. Claude Puel avait décidé de ménager son Argentin en vue du match contre le Real Madrid quatre jours plus tard. C’est là que « Licha » a révélé une élongation aux ischio-jambiers pour avoir officiellement « tapé de rage dans le ballon à l’annonce de la composition ».
Absent contre Nancy, le Real Madrid et Lille, l’Argentin a grandement fait défaut à son équipe. Vendredi dernier, à deux jours du match contre Lille, il a fait pas mal d’enchaînements, d’accélérations courtes avec le ballon, sous les yeux des journalistes un peu surpris et constatant qu’il n’était pas si mal en point que ça. Claude Puel avait précisé : « On ne prendra aucun risque pour le match à Lille, sachant qu’il a encore une petite image résiduelle ».
Mercredi, Lisandro a couru comme un lapin, et il n’a manifestement plus mal nulle part. Auteur de 11 buts en 22 matches, et ce ratio en dit long sur son influence, Lisandro devrait disposer du feu vert pour affronter Arles-Avignon dimanche. Joueur parfois mystérieux mais dont la grinta semble indispensable à son équipe, Lisandro sera très attendu devant la lanterne rouge du championnat. Sans faire offense à l’équipe de Farouk Hadzibegic, qui du reste fait de bonnes prestations ces derniers temps, un OL avec Lisandro dimanche semble en mesure de trouver le chemin des filets, plutôt deux fois qu’une. L’Argentin, qui est en réalité la véritable star de l’Olympique Lyonnais, subit toutes les interprétations en ce moment. On lui a prêté un conflit avec son entraîneur, une blessure diplomatique, une fragilité musculaire, un mental qui s’évapore. Il y a un peu de vrai partout, mais il y a surtout le fait que cet élément est hors norme.
Positionné à gauche de Bafétimbi Gomis, il a contribué à relancer l’ancien joueur de Saint-Etienne. Mais le débat est toujours d’actualité au sujet de son poste. Soyons clairs, il ne débordera jamais personne à gauche. Mais l’emprise qu’il a parfois sur ses copains dans les grands matches, à Madrid et Montpellier la saison dernière, à Marseille cette saison, est suffisamment explicite.
Lisandro ne parle pas tous les jours, mais il comprend tout, et sent le football d’une manière assez exceptionnelle. Il suffit de le voir dans les petits jeux à l’entraînement, dans les petits espaces quand il faut être plus subtil que la moyenne. « J’ai appris à découvrir une star », disait encore récemment Jean-Michel Aulas au sujet de son Argentin. Frondeur, boudeur, Lisandro doit être géré au quotidien. A Lyon, il n’y a pas de passe-droit particulier pour le neuvième argentin de l’histoire du club. Mais une chose est certaine : dans sa dernière ligne droite, l’OL aura besoin d’un Lisandro au sommet de son art, libéré…
La source c'est le progrès. Ce que je comprends pas, c'est que j'avais cru lire qu'il s'était reposé Mercredi. enfin bref
Autre communiqué :
OL express
> Aujourd'hui : entraînement à 10h30
> Demain : entraînement à huis clos
> Soins : Cris
> En reprise : Ederson, Lisandro
> Prochain match : dimanche à 17 heures à Gerland contre Arles-Avignon (26e
journée de L1 en direct sur Foot + et Orange plus)
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Cris s'est arrêté net à Lille en raison d'une douleur à la cuisse l'empêchant
d'accélérer. L'OL n'a pas communiqué la durée de son indisponibilité, annonçant
une tendinite de son défenseur. Mais l'inquiétude est là. Sera-t-il bon pour
Madrid le 16 mars ?
Les agents arrivent
Le printemps arrive progressivement en même temps que les agents commençant à
investir Tola-Vologe. Au menu plusieurs dossiers : Toulalan, Delgado et Bastos.