La revue de presse PSG
Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce vendredi 20 juillet :
« En affolant le marché des transferts avec 99 M€ déboursés cet été pour attirer Ibrahimovic, Thiago Silva, Lavezzi et Verratti, le PSG a peut-être profité d’une des dernières fenêtres de tir pour s’offrir des stars à prix d’or, écrit L’Équipe. Mais voilà. Dès l’an prochain, le fair-play financier va progressivement entrer en vigueur et réduire les coudées des Parisiens. Les clubs ne devront désormais pas dépenser plus d’argent qu’ils n’en génèrent. Pour faciliter cette réforme, l’UEFA prévoit une tolérance jusqu’en 2018. Sur la période 2013-2015, les clubs pourront cumuler une perte de 45M€ ; de 2015 à 2018, ils pourront accuser 30M€ de pertes. Les mauvais élèves s’exposent à des sanctions, qui iront de l’amende à l’exclusion de compétitions. Les premières sanctions pourraient tomber à la fin de la saison 2013-2014 ; les premières exclusions à l’issue de la saison suivante. Le dispendieux recrutement de QSI depuis son arrivée n’aura pas de conséquence fâcheuse pour le PSG. Parce que l’actionnaire qatarien aura donc encore le droit d’éponger l’éventuel déficit pour la saison 2012-2013 et que des écarts resteront possibles jusqu’en 2018. Mais aussi parce que le fair-play financier ne concerne pas la dette passée des clubs, seulement les budgets annuels. »
« A travers son directeur général, Jean-Claude Blanc, poursuit le quotidien, le club a déjà mis en place des mesures pour anticiper la nouvelle donne. La mission de l’ancien président de la Juve est claire : faire grimper les recettes. Cette saison, les tarifs des abonnements ont été augmentés d’environ 30%. Les prix des produits de merchandising sont également en hausse (un maillot est par exemple tarifé 85€, contre 75€ l’an passé) et une tournée estivale aux États-Unis a été organisée pour accroitre la notoriété du club et faire fructifier la curiosité qu’il suscite. Mais le projet crucial concerne la rénovation du Parc des Princes. Le PSG espère toujours, au-delà des premiers travaux pour l’Euro 2016, trouver une solution pour bâtir un nouveau Parc de 60 000 places (contre 45 000 aujourd’hui). Une nécessité sur le PSG veut continuer à faire venir des Ibrahimovic et des Thiago Silva. »
Enfin, le journal sportif revient sur le recrutement « made in Italie » du Paris Saint-Germain cet été, avec 99M€ dépensés exclusivement en Italie, avec les avis de différents responsables de clubs français. Le président de Rennes Frédéric de Saint-Sernin (« Dommage que le PSG ne fasse pas vivre la L1″), de Lorient Loic Féry (« Je comprends, Paris cherche des joueurs avec des statuts mondiaux »), de Toulouse Olivier Sadran (« Peut-etre que si nos joueur de L1 étaient meilleurs, avec un meilleur comportement, le PSG se servirait dans notre Championnat. Car, en matière de comportement, d’esprit de compétition et de collectif, il y aurait beaucoup à redire »), de Bordeaux Jean-Louis Triaud (« Si Paris souhaite recruter des joueurs comme Ibrahimovic et Thiago Silva, c’est simple, en L1, il n’y en a pas. Paris veut des gros poissons, et ils sont à l’étranger, en particulier en Italie, un marché que connaissent parfaitement Leonardo et Ancelotti. Et c’est normal d’acheter ce que tu connais le mieux ») ont ainsi des avis partagés.
« Combien le PSG va-t-il devoir dépenser pour garantir à Zlatan Ibrahimovic un revenu annuel de 14 millions net de tout impôt? se demande Le Parisien. Entre 79M€ et 36M€ répond le quotidien en fonction des lois et montages… Les fiscalistes ont du travail sur ce dossier puisque selon France Football, il est question de 51M€: « Selon les calculs des avocats fiscalistes du cabinet FTPA, le club de la capitale devra débourser 51,3 M€ par an. Une somme qui comprend le salaire brut du joueur (33 M€) et les charges patronales (18,3 M€). De son côté, l’attaquant devra verser 11,3 M€ par an au fisc, soit 33,9 M€ sur ses trois saisons de contrat. »
D’un point de vue sportif, FF se félicite: « Avec du recul, le PSG ne doit pas regretter d’avoir raté Pato, Tevez ou Higuain. Dans un nouvel élan de générosité, il pourrait même leur accorder un petit geste, comme un pourboire de quelques millions d’euros, pour les remercier d’avoir résisté à ses avances. Car, voyez-vous, le club de la capitale a trouvé beaucoup mieux que Pato, Tevez ou Higuain. Il a ferré Zlatan Ibrahimovic (…) C’est donc la cerise sur un gâteau déjà galactique. Un crack. L’un des cinq meilleurs attaquants de la planète. Un type à faire gagner des matches à lui tout seul rien que sur un geste, une inspiration ou sa réputation. Le Suédois possède le charisme que n’a pas Pato, la finesse gestuelle qui manque à Tevez et la polyvalence qui fait tant défaut à Higuain. »