Re: FIXING et PREPA J11
Publié : 13 nov. 2020, 21:40
Forum pour les managers d'IDEMFOOT et tous les amoureux du Foot
https://www.idemfoot.net/
Pas du tout le même poste... Yazici est plutôt en concurrence avec Luiz Araujo ou Ikonébenjijijiji a écrit : ↑14 nov. 2020, 18:21 a suivre pour sanches mais ça livére de la place pour Yacizi qui revient bien non ?
un chtjopoete ou specialiste lillois pour nous dire ?
C’est un 10 oui.WhiskyWalker a écrit : ↑15 nov. 2020, 21:31 Yacizi j'ai du mal à voir son vrai poste. A la base il est venu en tant que MO centre (d'ailleurs c'est ce que dit aussi Transfermark, qui se base non pas sur des impressions, mais sur des données de match), mais à Lille il joue plus ailier droit, voir en 9/9,5 non ?
Au passage, Arsenal l'aurait ciblé pour cet hiver.
https://www.lavoixdunord.fr/893211/arti ... obre-rouge
Le 17 octobre, le club artésien se prépare à jouer le derby du lendemain contre Lille. Il apprend la présence de deux cas positifs au sein de son effectif professionnel : les jeunes David Pereira Da Costa et Adam Oudjani. Si le premier ne s’est pas entraîné de la semaine en raison d’une contusion à la cheville, le second l’a fait le vendredi 16 octobre avec le groupe, laissant craindre une contagion plus large. Le RC Lens – qui n’avait de toute façon pas convoqué Oudjani pour le déplacement au stade Pierre-Mauroy - n’a finalement pas d’autres cas à signaler avant de filer à Villeneuve-d’Ascq sous les fumigènes de ses supporters. Il y est surclassé par le LOSC (défaite 4-0).
La semaine suivante – qui doit mener les Sang et Or à la réception de Nantes – est extrêmement compliquée. Des premiers joueurs ressentent des symptômes. Clément Michelin doit par exemple quitter l’entraînement en raison d’un état qui ne laisse rien présager de bon. La veille de la rencontre, les résultats des tests tombent. Ils sont alarmants et annoncent l’hécatombe.
Outre Franck Haise, le coach principal, et Thierry Malaspina, l’entraîneur des gardiens particulièrement diminué, de nombreux joueurs sont détectés positifs. Parmi eux, des cadres, comme Yannick Cahuzac ou Jean-Louis Leca. Mais aussi d’autres joueurs : Aleksandar Radovanovic, Massadio Haïdara, Charles Boli, Steven Fortes, Cyrille Bayala, Clément Michelin et le jeune Boubakar Camara. Tous ces joueurs font partie de la liste des trente éléments donnés à la LFP et à sa commission Covid, avec laquelle les clubs de L1 sont en relation constante. En ajoutant Pereira Da Costa et Oudjani, le Racing compte onze cas positifs et se trouve dans l’incapacité d’aligner une équipe face aux Canaris. Ceux-ci apprennent, en atterrissant à Lesquin le samedi 24 octobre, que leur rencontre du lendemain est repoussée.
Le cluster – qui a également fait reporter le match de la réserve lensoise prévu à Saint-Maur-Lusitanos – oblige le Racing à fermer temporairement son centre de formation. Les footballeurs ne sont pas les seuls infectés. Plusieurs personnes de l’administratif le sont également, à commencer par Florent Ghisolfi, le coordinateur sportif.
Une désinfection des locaux est mise en place. Elle concerne notamment les vestiaires des secteurs sportifs professionnels, les espaces de travail et l’ensemble des chambres de la Gaillette. Pour les employés devant déjeuner sur place, plusieurs services sont mis organisés le midi, histoire d’éviter au maximum l’engorgement du lieu. Toujours dans un souci d’isolement du groupe pro – fortement infecté – avec le reste des employés du club, un service de restauration lui est désormais uniquement dévolu. Les gestes barrières sont rappelés à l’ensemble des salariés. Les visio-conférences se généralisent.
UNE GAILLETTE SOUS CLOCHE
Le lundi 26 octobre, les joueurs professionnels encore sur pied se retrouvent à Avion pour une séance matinale dont le programme a clairement été modifié. Pour éviter tout nouveau risque de contagion, les Sang et Or doivent se contenter de séances de musculation individualisées, en respectant les distanciations sanitaires. Les joueurs mis à l’isolement s’entraînent individuellement à leur domicile. En fonction de leur état, ils suivent un programme strict qui se doit de respecter les précautions fédérales éditées par la FFF. L’idée est évidemment de ne surtout prendre aucun risque pour la santé des joueurs, et de surveiller particulièrement le rythme cardiaque de chacun.
Alou Diarra, Lilian Nalis, les coachs adjoints, et Aymen Djedidi, le préparateur physique, sont alors les seuls à ne pas être touchés au sein du staff technique. Sous les ordres à distance de Franck Haise, ils assurent le suivi quotidien de l’équipe. Mais - dans cette semaine où Lens s’apprête à aller défier l’Olympique de Marseille le vendredi – Alou Diarra est finalement lui aussi testé positif.
Il n’est pas le seul à renforcer l’inquiétante liste des absents en raison du Covid-19. Dans la matinée du jeudi 29 octobre, Arnaud Kalimuendo, arrivé récemment en provenance du PSG, vient la garnir. L’ensemble des éléments médicaux sont envoyés à la LFP qui décide d’officialiser le report de la rencontre au Vélodrome. D’autres membres du staff sont également sur le flanc en raison du virus : Laurent Bessière, le responsable de la performance, Ghislain Dubois, chargé de la prévention musculaire, Vincent Lannoy, le préparateur physique, et Alexandre Pasquini, l’analyste vidéo.
Dans ce contexte, la préparation du match face à Reims, le 8 novembre, est fortement perturbée. Environ un tiers des cas détectés se sont en effet avérés symptomatiques (perte du goût et de l’odorat notamment). Les joueurs – qui récupèrent de manière disparate – reviennent au compte-gouttes. « On savait qu’on pouvait tous être touchés, lâche Jean-Louis Leca, à deux jours du match. Après, entre le savoir et l’être… Personnellement, quand on te dit, tu as le Covid, ça fait quand même quelque chose. Même si on a la chance de ne pas être très malade, que c’est plus que supportable. On pensait qu’on pouvait être touché, mais pas à ce point-là. Quand vous êtes avec des gars qui ont eu de la fièvre, des courbatures pendant dix jours… Sincèrement, sur le début de semaine, ça a été difficile. Quand on démarre, on est essoufflé, un peu plus que d’habitude, simplement sur un échauffement. Ça revient tout doucement. C’est comme ça. On ne va pas se plaindre et grogner tout le temps.»
Après avoir souscrit à un test cardiaque obligatoire, les onze absents pour la réception de Nantes sont dans les temps pour affronter les Rémois. Pour Arnaud Kalimuendo, dernier joueur touché, le contre-la-montre est lancé. Négatif depuis quelques jours, l’attaquant doit bénéficier de plusieurs autorisations afin de pouvoir participer à la rencontre face aux Champenois. Dont celle d’Éric Furmaniak, le médecin du club. Celui-ci l’ausculte et donne son aval peu avant l’officialisation du groupe convoqué pour la rencontre.
En raison des états physiques des uns et des autres, Franck Haise compose son équipe et prend évidemment en considération le degré de récupération de ses joueurs. Simon Banza, qui n’a pas attrapé le virus, est par exemple logiquement préféré à Arnaud Kalimuendo dans le onze de départ. Ismaël Boura s’installe dans le couloir gauche à la place de Massadio Haïdara. « J’ai fait des choix sur des joueurs qui pour la plupart n’ont pas été touchés par la Covid-19, sauf sur des postes où il y avait moins de choix », explique-t-il à l’issue de la folle remontée de son équipe face au Stade de Reims (4-4).Leca et Fortes sont en effet les seuls joueurs récemment contaminés à avoir débuté la partie. Le Racing a pris un point et a retrouvé goût au football, priant de ne plus revivre pareil chaos sanitaire à l’avenir.